Une installation poétique et sonore de Victoria Theresin

La MJC accueillera en décembre, l’artiste plesséenne Victoria Theresin

« Au départ mon envie était de m’intéresser à l’ensemble de l’histoire des Antilles, ses premiers habitants, l’évolution de la culture, les faits sociologiques qui font de nous ce que nous sommes.

Je ressens, des relents d’histoire sans les percevoir, tout ce qui est bon à savoir, me dit-on, c’est que nous sommes des descendants d’esclave.

Cette culture qui est la mienne ne m’effleure qu’en partie sur des sujets de façade : vacances, boudin noir, acras, esclave, tombeur, zouk, salsa, merengue, métisse …Pourquoi n’en sais-je pas plus ?

C’est bien connu, les antillais sont fiers de l’être sans limite d’âge. Les 971 et 972 fleurissent sur les textiles, voitures, piercings et j’en passe. Nous avons l’amour certes mais de quoi ?

Où est notre mémoire collective ?

La connaissance de mon arbre généalogique s’arrête à mes arrière-grands-parents. Pourquoi ?

Quand notre génération participe à l’oubli et véhicule des identités tronquées où sont les failles ?

Alors, je vous propose un dispositif sonore et visuel là où le réel et l’imaginaire se rencontrent.

Là où l’oralité fait place à la transmission dans cet espace de parole qui vous accueillera du 4 au 16 décembre à la MJC du Plessis Trevise »

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