Trésors d’ici et d’ailleurs  – du 15 juin au 7 juillet 2023

La MJC du Plessis-Trévise a le plaisir d’accueillir trois artistes en partenariat avec l’association IBDAA Méditerranée,
le jeune Jamil Boucheqif, artiste et poéte, Faty El Bazzaz, artiste, peintre illustratrice et créatrice de bijoux et enfin Siham Kartobi, poétesse et artiste peintre

Une exposition inédite du 15 juin au 7 juillet à la Boutique des Possibles !
14 avenue du général de Gaulle – Le Plessis-Trévise
Ouverture les mercredis – vendredi – samedi de 14h à 17h

Lecture poétique le 7 juillet à 16h
Jardin Maurice Clément – Le Plessis-Trévise

& Dépôt vente des créations de l’atelier couture au profit de l’association Ibdaa Méditérannée

Qui est l’association Ibdaa Méditéranée ?
Parallèlement aux actions solidaires, Ibdaa Méditerranée, promeut la culture dans tous ses états. L’idée est de mettre en valeur des talents de la diversité. Trois talents découverts par Ibdaa Méditérannée sont déjà passés par la MJC : Zoubida et Barbara pour Z Project, à l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes en 2022 et Myriam, musicienne en herbe, invitée à plusieurs reprises.
Pour cette fin de saison culturelle de la MJC du Plessis-Trévise, Ibdaa nous présente 3 artistes 3 profils avec des parcours étonnants : Du rêve d’enfant, aux causes les plus nobles pour l’être humain, passant par l’esthétique de la forme et la magie des couleurs. Les créations de s’entrelacent dans la douceur et le rêve.

Jamil Boucheqif est Poète, peintre et YouTubeur scientifique de quatorze ans de Noisy-le-Grand. Artiste précoce, il peint depuis l’âge de trois ans et écrit depuis l’âge de 6 ans, et a déjà exposé plusieurs fois ses peintures et donner des lectures publiques de ses poèmes notamment à l’espace l’Harmattan à Paris et dans divers espaces en régions parisienne. « Eglogue et autres poèmes » est son premier recueil publié.  Il travaille à deux autres livres : un roman ainsi qu’un essai de vulgarisation scientifique.

 « Quel bonheur pour nous de côtoyer ceux dont l’âge n’est qu’effervescence et vitalité du génie, là où l’existence n’enlève pas l’impression que tout est encore possible. Il y a de l’aventure et de l’audace dans cette épopée de la jeunesse, autant de singularité et de similitude qui donnent sens à notre patiente ouverture au monde, accompagné que nous sommes par les plus jeunes comme nous l’avons été, un jour, par les plus anciens » Olivier Gardelli

Pour découvrir son travail : production de Mohamed Ansar (lecture de poèmes de Jamil Boucheqif à l’Harmattan) : https://youtu.be/R8Y2LDiFT30
Lien de la chaîne YouTube de Jamil Boucheqif youtube.com/@quantumscience24

Jamil répond à nos questions :


Que portez-vous comme message dans vos créations ? Je ne porte pas spécialement de message dans mes créations notamment dans mes peintures mais j’essaie de leur donner une certaine esthétique et un bon agencement des couleurs, pour que la forme soit satisfaisante au regard, et pour que le spectateur voie une belle peinture.
Comment avez-vous commencé votre parcours artistique ? Y a-t-il eu un déclic ? Mon parcours a débuté essentiellement grâce à mon père (et au cadre dans lequel je vis, plein de livres, d’instruments de musique et de peintures), lui-même artiste peintre et écrivain. J’ai fini par aimer la création artistique. Désormais, quand je peins, c’est toujours avec le même entrain. Quant au déclic, il n’y en pas eu spécialement car, étant petit, j’ai été initié pas à pas à l’art, à la poésie et à la peinture. J’ai donc aimé cela au fur et à mesure que je découvrais le plaisir de peindre – et de réaliser d’une autre manière l’image – ce qui m’a amené, plus tard, à créer des vidéos scientifiques, qui sont en forte corrélation avec l’image en général. Tout s’enchaîne…
Pourquoi ce choix de tableaux parmi tous ? Ceux que j’ai choisis sont parmi mes tableaux préférés. Certaines peintures ont ainsi illustré des livres (une anthologie « Poètes Français et marocains », « Oratorio#B » – un livre collectif – ainsi que mon livre « Eglogues et autres poèmes » et « La patience du vent » du poète François Teyssandier). C’est donc une des raisons pour lesquelles leur exposition me semble adéquate. Ce sont parmi mes plus récents tableaux, qui adoptent des tons de couleurs unies…

Faty El Bazzaz, artiste, peintre illustratrice et créatrice de bijoux répond à nos questions :

Que portez-vous comme message dans vos créations ?

Au-delà des messages, mes créations sont d’abord le vecteur de mon univers, celui du rêve et de l’imaginaire ! C’est tout un monde que je porte en moi, qui m’habite depuis ma tendre enfance, celui des contes de fées, des personnages merveilleux et des évènements miraculeux !En habillant mes personnages, j’ai l’impression d’agir sur le cours des évènements. Libre à moi de confectionner, avec l’inspiration du moment, de l’histoire ou du conte : mes principales références, étant bien évidemment, les Fables de la Fontaine et les Contes de Charles Perrault.

Comment avez-vous commencé votre parcours artistique ? Y a-t-il eu un déclic ?

Depuis toute gamine, j’accompagnais ma maman dans les festivités culturelles, musées et expositions. J’ai d’abord commencé par apprendre les techniques du dessin, ensuite la peinture sur toiles et la création de bijoux. La maitrise des techniques a boosté mes temps de création pour me porter vers un partage plus professionnel et exposer dans différentes galléries, dans les mairies et d’autres institutions.

Pourquoi ce choix de tableaux parmi tous ?

A chaque, expo, j’ai envie de montrer mon univers du rêve et du merveilleux. De plus, il m’a semblé adéquat, de présenter à La MJC du Plessis Trévise, fieffe de la JEUNESSE, des références emblématiques du rêve d’enfant si proche, si lointain…

Et enfin les réponses de Siham Kartobi poétesse et artiste peintre

 Que portez-vous comme message dans vos créations ?

Mes créations portent des messages sensoriels, elles se veulent regardées, mais surtout ressenties, explorées avec l’émotion qu’elles engendrent chez le spectateur, amateur d’art. Généralement sans représentation figée mes peintures, de par leurs couleurs, reliefs, constrastes, donnent libre cours à l’interprétation. Mes tableaux peuvent surprendre, intriguer, fasciner, tout en s’en inspirant le plus souvent notamment des éléments de la nature avec la volonté de s’éloigner d’une représentation objective. Jonglant aussi parfois entre esprit fauvisme et l’impressionnisme, en « sculptant au couteau mes peintures » en souhaitant transmettre un message ou plus précisément un sentiment comme par exemple avec le tableau Destroy. J’ai tenté « la construction d’une destruction » quand j’ai travaillé aux couteaux Destroy.

Comment avez-vous commencé votre parcours artistique ? Y a-t-il eu un déclic ?

Entre douze et 16 ans, lors de cours d’arts plastiques, je fus initiée à la sculpture, la gravure et la peinture. Depuis, je me consacre uniquement à la peinture ayant trouvé mon style d’expression. C’est un besoin, une force qui me pousse à créer. Je ne saurais dire le déclic qui m’a fait commencer, car j’ai la fibre artistique depuis l’enfance. En revanche, j’eus le déclic de me dire « un jour, je montrerais mes créations ». Lorsque je découvrir dans les années 80, certaines œuvres de l’artiste peintre Gerhard Richter dans lesquelles je me suis comme « reconnue ». Sa citation et quelqu’unes de ses peintures reflètent ce que j’aimerais transmettre « ne pas avoir de sujet, ne pas calculer, mais développer, faire naître ».

Pourquoi ce choix de tableaux parmi tous ? Je pense choisir mes créations qui, j’espère donneront davantage envie de découvrir mon côté polymorphe

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